Avec le dernier épisode, nous avons achevé le premier cycle des Chroniques de l’Après-Clic. Vous avez désormais la feuille de route complète pour bâtir votre autorité numérique : un actif de connaissance, porté par un expert crédible et validé par votre écosystème.
Mais avoir la bonne carte ne suffit pas pour gagner la partie. Le prochain obstacle est redoutable : l’inertie interne.
Le retour de l’explorateur
C’est l’heure de l’analogie. Cette semaine, imaginez-vous en explorateur.
Après des mois de navigation, vous avez cartographié un nouveau monde (celui de l’Après-clic).
De retour à la cour, vous devez maintenant convaincre le Roi, ses ministres et les anciens cartographes que les cartes qu’ils ont toujours utilisées sont obsolètes. Que l’avenir du royaume dépend de votre nouvelle vision. Le principal obstacle n’est plus l’inconnu, mais le statut quo.
Pour le vaincre, vous avez besoin du bon argumentaire.
Vous êtes de plus en plus nombreux à suivre les Chroniques de l’Après-Clic. Bienvenue à toutes celles et ceux qui nous rejoignent pour ce sixième épisode.
Chaque semaine, je partage une note de terrain sur cette nouvelle ère de la recherche, avec un seul objectif :
vous aider à transformer les risques en opportunités.
L’argumentaire de la transformation
Pour faire adopter cette nouvelle stratégie, vous devez parler le langage de vos interlocuteurs et leur montrer en quoi cette transformation sert leurs propres objectifs.
Changer de langage pour changer de perspective
Toute transformation commence par un changement de vocabulaire. Vous devez poser les nouveaux indicateurs de performance qui reflètent la nouvelle réalité.
Oubliez : Trafic, position moyenne, nombre de backlinks. Ces indicateurs sont désormais des « vanity metrics » (des indicateurs trompeurs) qui masquent le risque de zéro-clic.
Adoptez :
- Part de Voix sur vos thèmes stratégiques : c’est la mesure de votre influence réelle.
- Qualité des leads issus de vos Actifs d’autorité : c’est la mesure de l’impact business.
- Taux de reconnaissance (citations par des médias/pairs) : c’est la mesure de votre crédibilité.
Un discours pour chaque décideur
Armé de ce nouveau langage, adaptez votre discours à votre auditoire.
Pour votre CEO
Le discours doit être celui du risque et du fossé compétitif. La conversation doit être stratégique.
→ Construire son Autorité, c’est :
- Sécuriser l’entreprise en réduisant sa dépendance à un canal (le trafic organique) devenu imprévisible.
- Créer un fossé compétitif (un moat), un actif de marque que vos concurrents ne pourront ni acheter, ni copier.
Pour votre CFO :
Le discours doit être celui de l’actif versus la dépense. La conversation doit être financière. Le SEA et la publicité classiques sont de l’OPEX (dépense opérationnelle) : vous payez chaque mois pour louer de l’attention. Si vous arrêtez de payer, tout s’arrête.
Construire des actifs d’autorité, c’est du CAPEX (dépense d’investissement) : vous investissez une fois pour construire un actif qui génère de la valeur et des leads qualifiés sur le long terme, avec un coût marginal faible.
Pour vos équipes marketing
Le discours doit être celui de la montée en compétence. La conversation doit être motivante. Cette transformation est aussi une valorisation de leur mission. Ils ne sont plus de simples rédacteurs ou techniciens SEO. Ils deviennent des Architectes d’Autorité. C’est un rôle plus stratégique et plus valorisant pour leur propre carrière.
La question stratégique
Vous avez maintenant les clés pour initier le dialogue. La dernière étape est de vous lancer.
Quel est l’argument ou la métrique de cette chronique qui pourrait provoquer une prise de conscience en interne ?Comment allez-vous l’introduire dans votre prochaine conversation en interne ?
La recherche en ligne évolue, notre manière de consommer l’information aussi. A vous de convaincre interne que cette transformation nécessaire est aussi un moyen de prendre de l’avance sur vos concurrents.
A la semaine prochaine,
Valentin Simony
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