Et oui, encore un nouveau blog pour parler de marketing digital. Le contenu, le contenu, encore le contenu et toujours le contenu…
J’ai hésité à créer ce blog, tout d’abord parce qu’il ne suffit pas d’avoir des choses à dire, il faut être capable de les mettre en forme au travers d’articles intéressants ; mais aussi et surtout parce qu’il y a tellement de blogs sur le sujet de la communication digitale, tellement d’experts qui chaque jour alimentent la toile avec de nouveaux contenus, qu’on lit très souvent les mêmes choses sur des sources différentes.
En fait, la difficulté réside bien plus dans la capacité à produire du contenu original que dans l’expression et le partage de ses connaissances.
Finalement, vous l’avez compris, je l’ai créé ce blog, et je vais moi aussi ajouter encore un peu de contenu sur Internet.
Tellement de contenu que ma veille devient sélective
Je fais ma veille quotidiennement, principalement grâce aux différentes communautés Google+ auxquelles je suis abonné, et chaque jour, je vois passer des contenus assez identiques (bien sûr quelques exceptions confirment cette règle), partagés dans plusieurs communautés, par plusieurs personnes qui s’attachent à entretenir cette présence sociale d’expert.
Mais surtout, je vois passer énormément de contenus chaque jour et beaucoup de titres m’accrochent car il faut bien dire que le webmarketer a développé cette fabuleuse capacité à créer des accroches (quand il ne se plombe pas son titre pour absolument caler son mot clé au début).
Résultat : je ne peux – évidemment – pas lire tout ce que je voudrais, et je suis obligé de faire une sélection (en fonction de l’auteur, du site, du titre, et aussi du feeling). Ma veille devient sélective.
Se différencier dans la saturation de contenu
Autre conséquence de cette surabondance de contenus : c’est que beaucoup présentent la même chose :
- des astuces et des procédés déjà expliqués cent fois par d’autres personnes,
- et des actualités reprises en vitesse – positionnement oblige – par toute la blogosphère.
Et je ferai certainement un peu pareil de temps en temps, mais promis sans foutage de gueule (les 300 mots piles de toute façon je ne sais pas faire, j’aime écrire). Mon objectif à travers ce blog n’est pas de vendre. Je veux publier ici des idées, des expériences, des réflexions.
Souvent je suis confronté à des situations, à des cas particuliers d’entreprises sur le web, et je me dis que je pourrais en faire un très bon article. Il me fallait donc un blog consacré à ces cas particuliers du marketing digital. Alors le voilà, mon blog.
C’est vrai que c’est un peu mal venu de produire un contenu pour parler de la surabondance de contenus sur le web, surtout alors même que je viens de créer ce blog (on pourrait même dire que c’est un comble…), et d’autant plus que je ne suis pas le premier à parler de cette surabondance de contenu.
Vous pouvez lire cet article sur la bull-shit d’Internet publié tout récemment, ou encore cet article de Abondance publié en 2007 et qui disait déjà Trop de contenu tue le contenu.
A ce propos (Trop de contenu tue le contenu), c’est vrai quand on y réfléchi : tout le monde s’acharne sur le contenu (créer des blogs, publier des articles régulièrement, maîtriser les techniques de rédaction SEO…) Moi même, c’est ce que je recommande à mes clients.
Mais dans ce schéma là, dans cet océan de contenu qui se répand de jours en jours, n’arrivons-nous pas à une saturation de contenu ?
Comment se mettre en avant sur les réseaux sociaux et dans les SERPs ? Comment être visible quand on est cent, mille à publier des guides ultimes pour ceci, et des listes de dix techniques pour cela, des livres blancs à télécharger, des infographies à partager, des podcasts à écouter etc ?
Comment sortir du lot quand aujourd’hui tous les éditeurs de contenus ont intégré que c’est bien la qualité et la diversité du contenu qui est au centre de toute stratégie de référencement ?
La réponse passe certainement par l’originalité et la fédération d’une communauté. Je dirais même que ça passe par la capacité à transmettre sa personnalité, seul moyen de traiter un sujet de manière unique même s’il a été abordé maintes fois.
Google dit depuis toujours de ne pas s’ occuper des moteurs de recherche, mais du confort de ses visiteurs et de la qualité de ce qu’offre le site. Le contenu est plus important que le contenant pour Google (dans une certaine mesure tout de même bien sûr).
Finalement peu de gens le font naturellement.
Et c’est pour cela qu’on parle de référencement naturel d’ailleurs. Du moins c’est comme ça qu’on devrait en parler car peut-on encore parler de référencement naturel quand chaque action d’un site, même sa production de contenu, est programmée en vue de bien se positionner ?
Ce sera le sujet d’un prochain article. En attendant je serais ravi de commencer à réfléchir avec vous à la question dans les commentaires.
Bon courage et longue vie a ce nouveau blog 🙂
On partage les memes opinions a ce que je viens de lire.
A bientot
Merci Jice pour ce tout premier commentaire du blog 🙂
Bonjour,
Pour compléter mon commentaire précédent sur le sujet » trop de contenu tue le contenu » je dirais
que le Web a amplifié un phénomène nait avec la société de communication à savoir que tout devient média en oubliant trop souvent que la valeur d’un média repose à la fois sur la légitimité de son émetteur et la pertinence du message qu’il véhicule pour la cible à laquelle il est destiné.
@Emmanuel : Effectivement, tous les médias n’ont pas la même valeur.
« tout devient média », c’est bien vrai ! Quelque part avec le web et les réseaux sociaux, l’internaute lui même est devenu un média.
[…] il faut produire du contenu ; du coup tout le monde produit du contenu. Mais dans cette surabondance de contenu, pour être bien indexer, il faut être sur Google Plus. Je pars loin hein… héhé oui […]
[…] y a une telle masse de contenus sur le web, et tout le monde usant des mêmes stratagèmes SEO pour bien se positionner, qu’il est […]